Notre culture contemporaine « d’éco-castastrophisme » explique bien des choses

Le 13/06/2023

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Saisie par une culture du catastrophisme climatique, la société semble vouloir à tout prix démanteler ses fondements; tant ses principes, ses valeurs, que le système énergétique sur lequel elle repose toute entière, tout en n’ayant qu’une vague idée, ou carrément aucune alternative meilleure pour les remplacer.

Une « culture » est caractérisée par l’irrationalité. On ne peut prévoir ses effets avec une exactitude mathématique car elle ne progresse pas selon des règles définies.

Une culture donnée, portée par une société, peut mener à des résultats tant souhaitables que catastrophique, comme en témoigne le passé. Pensons à la terrible 2e guerre mondiale, mais aussi à la culture qui eut cour durant les décennies qui ont précédées l’abolition de l’esclavage dans l’empire britannique.

Pourquoi l’on démonise et « cancelle » ceux qui remettent en question la sagesse des objectifs de carboneutralité du gouvernement; comment il se fait que nos politiciens sont à genoux devant le discours moralisateur d’une adolescente de 15 ans qui ne possède aucune légitimité politique; comment, après des épisodes de plus en plus fréquents de pannes électriques majeures qui menacent la sécurité/stabilité de la nation, nous mettons encore plus de pression sur le réseau en interdisant le gaz et en poussant l’électrification, et qu’en parallèle nous refusons des projets économiques créateurs de richesse; quel raisonnement absurde nous fait importer notre gaz naturel alors que nous n’avons nullement besoin de dépendre de l’extérieur pour cette ressource qui, si on l’exploitait, enrichirait nos communautés.

Une culture ne « raisonne » pas: elle fait office d’espèce de loi sociale non-écrite que des indices rendent discernable/palpable. Elle peut entraîner de réelles conséquences pour les dissidents qui y résistent, une « mise au rancart sociale », et à l’opposé, des bénéfices d’intégration pour ceux qui s’y conforment.

Autrefois, les dissidents étaient nommés « hérétiques ». 

 

La culture dominante utilise aujourd’hui les termes « conspirationnistes », « climatosceptiques » « Xphobes ».. 

Ce sont des appellations certes plus politiquement correctes, mais l’intention est la même: prévenir le questionnement du narratif de la culture dominante en faisant taire les dissidents. 

Cette ségrégation cultuelle présente un aspect religieux: on ne veut absolument pas entendre un point de vue qui bouleverse notre édifice intérieur, une construction fondée sur les prémisses sous-jacentes à notre culture de prédilection. 

On choisi de préserver notre fragile équilibre intérieur qui risque d’être compromis s’il arrivait qu’une faille se révèle dans notre raisonnement. On préfère taire les discours qui dérangent que de les confronter. C’est une question de survie, de préservation de notre intégrité. 

Il faut de l’énergie pour remettre ses vues en question. La vie étant ce qu’elle est, demandante et souvent bien difficile, s’efforcer de réfléchir présente une certaine menace affective dont on préfère se passer. Ce n’est pas une priorité pour la majeure partie des gens. Il faut le comprendre et faire montre d’une certaine indulgence. Malheureusement, il faut bien souvent que les choses en arrivent à un état « choc » pour que la culture dominante soit remise en question par la majorité.

« J’aime que le gouvernement décide pour moi, ça m’évite de réfléchir. »

Bravo à tous les gens qui mettent des efforts et du temps à chercher des réponses dans l’objectif d’un plus grand bien pour la société. 

C’est un devoir.